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Technologie et innovation

Technology and Innovation




TechInn - ISSN 2399-8571 - © ISTE Ltd

Objectifs de la revue

Aims and scope

Technologie et innovation est une revue pluridisciplinaire. Ses objectifs sont les suivants : analyser les systèmes et les paradigmes scientifiques et techniques, étudier leurs trajectoires d’évolution, discuter des liens de la Technologie à la société mais aussi de la Technologie à l’innovation, examiner comment les innovations bouleversent le fonctionnement des organisations et des sociétés aujourd’hui et dans le passé industriel, étudier les stratégies des acteurs (entreprises, laboratoires, institutions publiques, usagers) de production, d’utilisation, de diffusion des nouvelles technologies, comprendre la systémique de ces technologies et construire de scenarii sur leur potentiel de diffusion et d’application, étudier comment les innovations questionnent nos catégories de pensée et bousculent la cartographie traditionnelle des savoirs... penser le sens de l’innovation.

Elle accueille des articles en économie, gestion, histoire, sciences de l’information et de la communication, épistémologie et philosophie des techniques, ingénierie de l’innovation et design.

 

Conseil scientifique

Laure MOREL (direction)
Université de Lorraine, Laboratoire ERPI
laure.morel@univ-lorraine.fr

 

Sophie BOUTILLIER
Université du Littoral Côte d’Opale
Sophie.Boutillier@univ-littoral.fr


Pierre BARBAROUX
Centre de recherche de l’armée de l’air
pierre.barbaroux@ecole-air.fr


Romain DEBREF
Université de Reims Champagne Ardenne
romain.debref@univ-reims.fr


Camille DUMAT
Université de Toulouse INP-ENSAT
Lab. DYNAFOR INRAE-INP
camille.dumat@ensat.fr


Joelle FOREST
INSA de Lyon
joelle.forest@insa-lyon.fr


Sophie FOURMENTIN
UCEIV, Université Littoral Cote d’Opale
sophie.fourmentin@univ-littoral.fr


Stéphane GORIA
Centre de recherche sur les médiations
Université de Lorraine
Stephane.goria@univ-lorraine.fr

 

 

 

Nathalie JULLIAN
Université Picardie Jules Verne
Nathalie.pawlicki@u-picardie.fr


Pierre LAMARD
Université de Technologie
de Belfort-Montbéliard
pierre.lamard@utbm.fr


Didier LEBERT
ENSTA Paris
didier.lebert@ensta-paris.fr


Thomas MICHAUD
Cnam, Consultant
thomachaud@yahoo.fr


Fabien MIEYEVILLE
Laboratoire Ampère – Polytech Lyon
fabien.mieyeville@univ-lyon1.fr


Sophie REBOUD
Groupe ESC Dijon-Bourgogne
sophie.reboud@escdijon.eu


Jean-Claude RUANO-BORBALAN
Conservatoire national des arts et métiers
jean-claude.ruano_borbalan@cnam.fr


Jean-Marc TOUZARD
INRA
jean-marc.touzard@supagro.inra.fr

 

Technology and Innovation is multidisciplinary journal. Its objectives are : to analyze systems and scientific and technical paradigms ; study their innovation paths ; discuss the connections of technology to society but also to innovation, examine how innovation disrupts the functioning of organizations and companies nowadays and in the industrial past, study stakeholder strategies (enterprises, laboratories, public institutions, users) in the production, use and diffusion of new technologies, understand the systemics of these technologies and construct scenarios of their potential diffusion and application ; understand how innovation questions our categories of thought and upsets traditional knowledge mapping…and the meaning of innovation.

 

The journal welcomes articles from the following backgrounds : economy, management, history, epistemology and philosophy of techniques and innovation and design engineering.

 

Scientific Board

Laure MOREL (direction)
Université de Lorraine, Laboratoire ERPI
laure.morel@univ-lorraine.fr

 

Sophie BOUTILLIER
Université du Littoral Côte d’Opale
Sophie.Boutillier@univ-littoral.fr

 

Pierre BARBAROUX
Centre de recherche de l’armée de l’air
pierre.barbaroux@ecole-air.fr

 

Romain DEBREF
Université de Reims Champagne Ardenne
romain.debref@univ-reims.fr

 

Camille DUMAT
Université de Toulouse INP-ENSAT
Lab. DYNAFOR INRAE-INP
camille.dumat@ensat.fr

 

Joelle FOREST
INSA de Lyon
joelle.forest@insa-lyon.fr

 

Sophie FOURMENTIN
UCEIV, Université Littoral Cote d’Opale
sophie.fourmentin@univ-littoral.fr

 

Stéphane GORIA
Centre de recherche sur les médiations
Université de Lorraine
Stephane.goria@univ-lorraine.fr

 

 

 

Nathalie JULLIAN
Université Picardie Jules Verne
Nathalie.pawlicki@u-picardie.fr

 

Pierre LAMARD
Université de Technologie
de Belfort-Montbéliard
pierre.lamard@utbm.fr

 

Didier LEBERT
ENSTA Paris
didier.lebert@ensta-paris.fr

 

Thomas MICHAUD
Cnam, Consultant
thomachaud@yahoo.fr

 

Fabien MIEYEVILLE
Laboratoire Ampère – Polytech Lyon
fabien.mieyeville@univ-lyon1.fr

 

Sophie REBOUD
Groupe ESC Dijon-Bourgogne
sophie.reboud@escdijon.eu

 

Jean-Claude RUANO-BORBALAN
Conservatoire national des arts et métiers
jean-claude.ruano_borbalan@cnam.fr

 

Jean-Marc TOUZARD
INRA
jean-marc.touzard@supagro.inra.fr

 

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Numéros parus


Derniers articles parus

[À PARAITRE] Intelligence Artificielle (IA) et innovations de Défense : propositions théoriques et illustrations
Pierre Barbaroux

Cette contribution interroge les dynamiques à l’oeuvre au sein des industries aérospatiales et de défense (A&D) en identifiant les principaux facteurs agissant sur l’innovation. A partir du modèle développé par [BAR 19] et [BAR 20], la recherche examine la dynamique des innovations de défense intégrant des composants issus de la recherche en Intelligence Artificielle (IA). Considérée comme une technologie d’application générale (General Purpose Technology, GPT ; [BRE 96]), l’IA et ses multiples applications affectent en effet significativement les capacités militaires actuelles et futures et constitue un matériau empirique pertinent si l’on cherche à comprendre comment opère l’innovation dans les industries A&D.


[À PARAITRE] Les représentations du New Space dans la science-fiction, d’une vision globale à une perspective européenne
Thomas Michaud

Le New Space désigne l’émergence d’un système économique du secteur spatial dans lequel de plus en plus d’acteurs privés sont appelés à participer. La science-fiction propose depuis quelques années des représentations des entreprises du capitalisme spatial. Cet article en étudie certaines, comme les films Space Sweepers, Venom, ou la série Salvation et montre que la figure du milliardaire du New Space suscite à la fois de la fascination et du rejet. Si ces fictions s’inspirent de personnages réels comme Elon Musk, elles influencent aussi le grand public et les acteurs du secteur spatial. Ces récits sont au centre d’enjeux stratégiques et de soft power. Il est suggéré que l’Europe se dote d’un système de création d’histoires de science-fiction spatiale performant et performatif afin d’optimiser la créativité de ses futurs entrepreneurs. En effet, ces récits proposent souvent une réflexion sur l’éthique de la conquête spatiale et imaginent des technologies qui pourraient devenir des innovations majeures à l’avenir.


[À PARAITRE] Le New Space : ruptures et transformations de l’écosystème spatial
Christophe Bénaroya, Victor Dos Santos Paulino

Après une première longue phase de développement gouvernemental et scientifique, le secteur spatial a été secoué par de nouvelles approches au cours des années 2000, regroupées sous le terme générique de « New Space ». À travers l’étude des évolutions de cet écosystème, ce travail académique propose une caractérisation du New Space, considéré comme un ensemble de ruptures composées de nouveaux entrants, de nouvelles applications, de nouvelles technologies, de nouvelles réglementations, de nouveaux procédés et de nouveaux modes de financements. Mais, au-delà, il souligne que ces ruptures se nourrissent de leur interaction et leur interdépendance. Enfin, cette richesse du New Space nous amène à identifier les nombreuses implications pour les sciences économiques et managériales, à la fois en termes de programmes de recherches ou d’enseignement.


[À PARAITRE] Les ‘guerres’ de brevets : Entre mythes et réalité
Marc Baudry, Beatrice Dumont

La multiplication des litiges en matière de brevets est révélatrice de la tension qui existe entre, d’une part, la nécessité d’assurer l’interopérabilité et la compatibilité entre les composants d’un produit et, d’autre part, le respect des droits de propriété intellectuelle (PI). Dans cet article, nous montrons que cette tension n’est pas nouvelle. Les « guerres » de brevets sont historiquement associées à des innovations de rupture et témoignent de l’importance croissante des modèles économiques fondés sur la valorisation de la PI. Tout en reconnaissant les effets parfois délétères de la dynamique contentieuse, on peut considérer que les litiges sont un moyen d’ajuster ex-post l’étendue de droits conférés par la PI.


[À PARAITRE] Dynamiser la capacité d’innovation des PME dans un monde en mutation
Claudine Gay, Bérangère Szostak

Malgré leurs atouts, les PME apparaissent comme un potentiel d’innovation insuffisamment exploité. Cela est d’autant plus vrai en période de crise. Dans un contexte caractérisé par trois sources de déstabilisation (développement d’une économie de plateforme, crise sanitaire COVID-19 et tensions sur les marchés) cet article a pour objectif de proposer des pistes pour favoriser la capacité d’innovation des PME. Après avoir rappelé les principaux freins des PME en matière d’innovation – qui tiennent majoritairement à un accès limité aux ressources –, et leur principale force – qui s’explique surtout par leur structure organisationnelle –, nous envisageons comment ces mutations challengent la capacité à innover des PME. Les pistes et axes de recherche qui en découlent conduisent notamment à déplacer le curseur : du dirigeant de la PME vers ses équipes et d’une innovation collaborative externe vers une innovation collaborative interne.


Numérisation dans le système alimentaire et transitions
Delphine Gallaud

Le système alimentaire actuel atteint des limites de soutenabilité, économiques, environnementales et sociales. Il a un impact environnemental élevé, il contribue à plus du tiers des émissions de GES au niveau mondial. D’autre part, il a également des conséquences sociales sur la santé des consommateurs, la surconsommation de produits transformés entraînant la hausse de l’obésité mondiale, des maladies cardiovasculaires et des cancers. Comme l’ensemble de l’économie, le système alimentaire est touché actuellement par la diffusion des techniques numériques : robotisation, internet des objets, objets connectés, big data. La technique des blockchains y trouve également un champ d’application favorable car le système alimentaire s’est inséré, depuis les années 1980, dans les chaînes de valeur globales et que l’enjeu de la traçabilité des produits et de la possibilité de renforcer la capacité de preuve et allégations dans le cadre de la stratégie RSE des entreprises favorise sa diffusion. Ces techniques sont censées constituer une nouvelle révolution industrielle faisant évoluer les systèmes productifs vers des systèmes dits 4.0. Leurs promoteurs leur attribuent également une capacité à remédier aux limites de soutenabilité, en particulier environnementales. L’objectif de l’article est d’analyser leur diffusion dans le système alimentaire et leurs effets. Sont-elles réellement en capacité de remédier aux enjeux de soutenabilité, ou au contraire, ne vont-elles pas contribuer à bloquer l’émergence de trajectoires alternatives en renforçant la trajectoire du système actuel et en créant des effets de verrouillage sociotechnique ?


L’intelligence artificielle pour les innovations technologiques agricoles ? Une révolution !
Didier Lebert

Jusqu’à quel point l’intelligence artificielle (IA) transforme-t-elle les manières d’innover dans ses nombreux domaines d’application ? Nous proposons une méthode originale fondée sur l’analyse des réseaux pour repérer les inflexions de trajectoires technologiques et les ruptures paradigmatiques que les innovations dans ce domaine engendrent dans l’agriculture. Nous l’appliquons sur la période 2013-2019 en utilisant des données de brevets. Nous montrons que l’IA joue un rôle moteur dans la transformation des processus d’innovation dans le domaine agricole, en lien avec les défis qui se posent dorénavant en matière de gestion des récoltes.


Digitalisation des exploitations agricoles – Déterminants et impacts de l’adoption des innovations numériques
Isabelle Piot-Lepetit, Mauro Florez, Karine Gauche

Afin de mieux comprendre les déterminants et les impacts de l’adoption des technologies numériques dans le secteur agricole, cet article met en place une double revue de la littérature, pour explorer les cadres théoriques permettant d’appréhender l’adoption de nouvelles technologies et proposer un cadre d’analyse – le modèle Technological Adoption and Appropriation (T2A) – décrivant le processus d’adoption selon 3 étapes : (1) une phase de découverte, (2) une phase d’adoption et (3) une phase d’usage et d’appropriation. Ces étapes sont caractérisées par 4 déterminants : individuel, organisationnel, technologique et contextuel. Le processus d’adoption se déploie dans le temps, avec une mise en place qui peut être poursuivie ou stoppée à chacune des étapes considérées. La seconde revue de la littérature illustre l’importance des facteurs individuels et organisationnels à chaque étape du processus d’adoption en agriculture, conduisant à des trajectoires de digitalisation variées. Les facteurs individuels et technologiques influencent l’étape 1 (découverte), alors que les étapes 2 (adoption) et 3 (usage) sont aussi influencées par les facteurs organisationnels et contextuels.


Blockchain, supply chains et durabilité des systèmes agri-alimentaires : Quels impacts ? Une illustration à partir d’études de cas
Florent Saucède, Isabelle Piot-Lepetit

La blockchain est une technologie numérique dont le potentiel a été plébiscité pour répondre aux besoins de traçabilité et de transparence des supply chains et embrasser des problèmes de durabilité tels que la réduction des impacts environnementaux, la vérification des conditions de travail et de la qualité des aliments, ou encore l’amélioration de la rémunération des acteurs impliqués. La littérature sur le sujet présente des arguments variés sur le potentiel d’utilisation de la blockchain, avec très peu de validation empirique. L’objet du travail réalisé ici est de rechercher les moteurs réels d’adoption de cette technologie et les impacts observés par les participants. Pour ce faire, nous avons réalisé une revue de la littérature des cas d’étude du développement de blockchains appliquées aux supply chains. Les articles ont été analysés selon différents éléments internes et externes aux systèmes agri-alimentaires pour caractériser les facteurs décisionnels conduisant à développer une blockchain ainsi que les avantages et les inconvénients à sa mise en place. Nous apportons une compréhension de l’influence de la blockchain sur les activités des systèmes agri-alimentaires et leurs conséquences en termes socio-économiques, environnementaux et de sécurité alimentaire.


La convention citoyenne étudiante : quel impact sur l’horizontalisation du processus décisionnel et le système alimentaire de l’université Paris Est Créteil ?
Emilie Frenkiel, Hajar El Karmouni

La convention citoyenne étudiante est un dispositif participatif de réflexion et action collectives sur des sujets complexes. La première CCE organisée à l’UPEC a abordé l’alimentation dans une approche systémique intégrant des enjeux environnementaux, sanitaires, politiques, économiques et sociaux. En s’appropriant et questionnant l’alimentation proposée sur le campus et en participant à ce processus décisionnel, les étudiant.es s’inscrivent dans une démarche d’horizontalisation pour répondre à un besoin imparfaitement satisfait. Dans cet article, nous décrivons dans un premier temps la convention citoyenne étudiante (CCE) comme un dispositif participatif de réflexion et action collectives (à travers notamment le processus de délibération ouvert). Nous analysons le processus de construction de la délibération et les propositions d’un système alimentaire alternatif à celui qui est proposé. Nous donnons à voir dans une dernière partie la mise en place du processus d’horizontalisation ainsi que les conditions de réussite de la CCE. Nous nous basons sur les propositions formulées pendant la CCE, les échanges sur la plateforme en ligne dédiée à la délibération citoyenne (Decidim), des questionnaires pré et post-module et des entretiens semi-directifs auxquels les étudiant.e.s ont répondu.

Comité de rédaction

Direction

Dimitri UZUNIDIS
Réseau de recherche sur l’innovation, Paris
Dimitri.Uzunidis@univ-littoral.fr

 

Rédacteur en chef

Smaïl AÏT-EL-HADJ
Institut Textile et Chimique
Université de Lyon
smail.aitelhadj@itech.fr

 

Membres du comité

Camille AOUINAIT
Réseau de Recherche sur l’Innovation
camille.aouinait@gmail.com

Bertrand BOCQUET
Université de Lille
Bertrand.Bocquet@univ-lille.fr

Laurent DUPONT
ENSGSI-ERPI – Université de Lorraine
l.dupont@univ-lorraine.fr

Blandine LAPERCHE
Université du Littoral Côte d’Opale
Clersé
laperche@univ-littoral.fr

Cédric PERRIN
Université Évry Val d’Essonne
cp2002@orange.fr

Schallum PIERRE
Institut intelligence et données (IID)
Université de Laval
Canada
schallum.pierre@iid.ulaval.ca

Corinne TANGUY
Université Bourgogne Franche-Comté
corinne.tanguy@dijon.inra.fr

 

 


Charte éthique


Appels à articles :


- Design Thinking


- Systèmes alimentaires


Instructions aux porteurs de projet


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