Sciences humaines et sociales > Accueil > Arts et sciences > Numéro
Christian Gottfried Ehrenberg (1795-1876) is renowned for pioneering work on microscopic organisms. His fame is based mainly on his two beautifully illustrated monographic works. The first was the 1838 monograph on living microorganisms ’Infusoria’ with 64 plates, and the second in 1854, Mikrogeologie with 41 plates showing the remains of microorganisms in minerals and sedimentary deposits. Largely due to these two major works, Ehrenberg is recognized as a founder of protistology on one hand and micropaleontology on the other. The illustrations in Ehrenberg’s two monographs are well known but they represent less than half the plates contained in his works and many of Ehrenberg’s publications did not concern microorganisms, living or fossil. Here are shown the lesser-known scientific illustrations, revealing the surprisingly wide range of his scientific investigations and consequently his artwork. Following a biographical sketch of Ehrenberg’s life, to place in perspective his works, a selection of these scientific illustrations are presented. The illustrations are drawn from his articles and pamphlets published from 1818 to 1859. Later publications all concerned protists, and contain illustrations thought to be likely the work of his daughter Clara who acted as his essential aide when he became physically diminished in old age.
L’influence de l’Académie Néoplatonicienne de Florence sur l’oeuvre de Léonard de Vinci est mise en évidence. La fascination du Maître pour la géométrie sacrée, la fleur de vie et surtout le nombre d’or transparait dans ses nombreux dessins et peintures. La présence des sages de l’Antiquité, figurant les apôtres, dans le tableau de la Cène atteste d’un intérêt manifeste pour le néoplatonisme diffusé par l’Académie de Florence et de sa recherche d’un syncrétisme entre le platonisme (ou en tout cas l’Antiquité) et le christianisme. Nous montrons enfin que l’homme de Vitruve est construit sur la base de deux rectangles d’or, exactement comme le cheval idéal qui date probablement de la même époque (Voir Arts et Science n°6, 2022, 48-54).
Un dessin de cheval récemment découvert de Léonard de Vinci, nous a donné l’occasion de mettre en évidence l’omniprésence du nombre d’or dans la composition du Maître, confirmant l’inspiration grecque de celui qui fut, en son temps, surnommé le nouveau « Phidias ». Le cheval dessiné par Léonard, peut être regardé comme un « cheval idéal » aux proportions parfaites, respectant la « divine proportion » du nombre d’or pour le corps comme pour la tête. Cette composition très élaborée nous a aussi permis de mettre en évidence une très bonne approximation du nombre d’or, facile à construire.
À partir de la fin du XIXe siècle, un renouveau de l’approche de l’acte perceptif du spectateur dans le discours théorique sur l’art s’affirme de façon concomitante au discours psychologique et philosophique. L’acte de perception du spectateur expliquerait certaines illusions picturales. Au-delà, l’acte perceptif pourrait jouer un rôle nouveau dans l’appréhension d’une couleur ou d’une qualité de texture, nous reliant, par association ou équivalence, à d’autres sensations, tactiles, olfactives, sonores, tout aussi immédiatement perçues en dépassant les principes naturalistes de l’imitation. Nous voudrions d’abord mettre en exergue l’évolution d’une théorie de l’art autour de la notion de suggestion ; puis nous montrerons en quoi différentes formulations non-figuratives après la Seconde Guerre mondiale s’inscrivent dans la continuité de cette conception par une recherche créative sur la manière de rendre perceptible sur la surface plane telle impression de profondeur, d’étendue, de remous ; une matière ou une forme que l’on sent acérée ou rugueuse, ne cherchant à peindre ni l’objet ni une sensation mais à créer une « équivalence qui détermine une sensation » (P. Tal Coat). Parallèlement à un renouveau de la psychologie qui considère que notre perception établit des relations dans le champ visuel, que nous saisissons des structures qui parlent à tous les sens, de nombreux artistes entament une recherche créative sur la manière de rendre visibles des sensations ancrées dans leur expérience du monde sensible, qui pour eux en font souvent naître d’autres, affectives ou spirituelles, induisant un ressenti « en deçà des mots et des cadres intellectuels » (D. Vallier). La nature singulière de cette esthétique entretenant un lien inattendu avec le réel, provoque dès cette époque un débat sur son rattachement à l’art abstrait.
Les rapports entre le minéral et le vivant, s’ils ont toujours alimenté les débats d’idées, suscitent de nos jours un intérêt croissant, sans doute lié aux avancées scientifiques venues brouiller la distinction classique entre vivant et non-vivant. La première partie de cet article explore divers passages du minéral au vivant : dans les récits antiques (Genèse et mythologie gréco-romaine) et les jeux de rôle contemporains d’une part, dans l’émergence de la vie d’autre part, telle que la science l’a comprise au fil des siècles. La deuxième partie s’attache aux passages inverses, du vivant au minéral : sont ainsi abordées plusieurs minéralisations possibles des organismes, in vivo (biominéralisations) et post mortem (fossilisations, pétrifications), avec leurs reprises artistiques et littéraires. La troisième partie évoque les proximités entre le minéral et le vivant : proximités naturelles (notamment celles impliquant des épilithes comme les lichens) ou dues aux humains (des peintures rupestres de la Préhistoire à l’Arte povera). Nous verrons enfin comment certains écrivains et artistes parviennent à une véritable intimité avec le monde minéral dans lequel ils se projettent et se retrouvent.
2024
Volume 24- 8
N° Spé : OOB2023
Volume 23- 7
Numéro 12022
Volume 22- 6
Numéro 12021
Volume 21- 5
N° Spé : Formes vivantes2020
Volume 20- 4
N° Spé : Des sciences écologiques aux arts du paysage2019
Volume 19- 3
Numéro 12018
Volume 18- 2
Numéro 12017
Volume 17- 1
Numéro 1