Sciences humaines et sociales > Accueil > Arts et sciences > Numéro
Peintre officiel du roi François 1er, Jean Clouet, rendu célèbre par ses nombreux portraits dessinés (conservés au musée Condé à Chantilly), nous a laissé un petit nombre de portraits peints. L’analyse de cinq de ses portraits peints montre que chacun d’eux possède une géométrie interne. La démarche géométrique suivie par Jean Clouet est très voisine et même parfois identique à celle initiée par Léonard de Vinci pour effectuer ses portraits peints.
Peintre officiel du roi François 1er, Jean Clouet, rendu célèbre par ses nombreux portraits dessinés (conservés au musée Condé à Chantilly), nous a laissé un petit nombre de portraits peints. L’analyse de cinq de ses portraits peints montre que chacun d’eux possède une géométrie interne. La démarche géométrique suivie par Jean Clouet est très voisine et même parfois identique à celle initiée par Léonard de Vinci pour effectuer ses portraits peints.
Cet article traite de deux oeuvres traitant du cerveau et des sciences qui le prennent pour objet : The Maze (1953), du peintre canadien William Kurelek et The Various Lives of Thoughts (2009-2010) de l’artiste britannique Sue Morgan. Le premier est un tableau recourant à une imagerie cérébrale pour parler d’une intériorité tourmentée, le second une installation mettant en scène les sciences du cerveau dans leur ambition d’expliquer les ressorts de l’esprit. Au-delà des différences d’approche, nous verrons que la comparaison de ces deux oeuvres met en lumière l’influence du référent scientifique dans chacun des cas : alors que le tableau de Kurelek est nettement influencé par une certaine histoire des sciences du cerveau, relevant de la phrénologie, de la psychiatrie et de la neurologie, l’installation de Sue Morgan témoigne de l’importance culturelle acquise par les neurosciences depuis quelques décennies ainsi que de celle du regard porté sur elles par les science and technology studies. Ces deux oeuvres manifestent la richesse que recèle la notion de culture scientifique quand elle est considérée comme un processus dynamique allant des discours scientifiques aux appropriations qu’en font les producteurs symboliques en fonction de logiques et de trajectoires qui leur sont propres.
Mélanie et son époux, scientifique spécialisé dans la biologie de milieux hypersalins, partent en vacances en Camargue pour observer les flamants roses et visiter les salins.
2024
Volume 24- 8
N° Spé : OOB2023
Volume 23- 7
Numéro 12022
Volume 22- 6
Numéro 12021
Volume 21- 5
N° Spé : Formes vivantes2020
Volume 20- 4
N° Spé : Des sciences écologiques aux arts du paysage2019
Volume 19- 3
Numéro 12018
Volume 18- 2
Numéro 12017
Volume 17- 1
Numéro 1