Sciences humaines et sociales > Accueil > Arts et sciences > Numéro
Quelques exemples montrent la proximité des arts et des sciences, même s’il faut parfois des centaines d’années pour établir le lien par exemple entre pavage et structure du solide. Une approche historique globale permet d’observer cette distance variable au cours du temps et des thèmes, de la préhistoire à nos jours. Enfin on se rend compte ici de l’effet du succès de l’opéra dans l’évolution de la musique au XIXe siècle et on réfléchit à une salle de concert optimale avant de s’interroger sur l’avenir de cette distance.
Depuis longtemps, la silhouette en forme de Y s’est fermement ancrée dans les esprits comme le symbole visuel de l’anticorps. Simple, directe et facile à mémoriser, elle est souvent répétée dans les manuels et diverses brochures. Elle figure également au cœur de nombreux logos d’entreprises. Cependant, bien que la communauté scientifique soit consciente que cette représentation n’est qu’une stylisation excessive, qu’en est-il des non-spécialistes ? Cela soulève la question de ce qu’une image transmet dans le cadre plus large de l’éducation scientifique et de l’éclairage du grand public. Dans ce texte, nous chercherons donc à examiner le rôle potentiel de la créativité dans la représentation d’un objet scientifique et illustrerons par la suite le fait que cette représentation peut être transférée dans les domaines potentiellement plus accessibles de l’esthétique et de la création artistique.
Cet article explore une analogie poétique et conceptuelle entre les divinités primordiales de la mythologie grecque (Chaos, Nyx, Achlys, Érèbe…) et les concepts fondamentaux de la physique théorique contemporaine (antimatière, vide quantique, graviton, dimensions compactées). À travers une structure narrative libre, l’article déploie une cosmogonie « miroir », où chaque entité mythologique devient le reflet symbolique d’un principe scientifique profond. Le style mêle poésie, rigueur conceptuelle et évocation spéculative, dans une tentative d’unification du mythe et de la science sans les réduire l’un à l’autre.
Cette étude propose une relecture approfondie du destin de Léda et le Cygne de Léonard de Vinci, en croisant l’analyse des inventaires anciens, les témoignages érudits du XVIIème siècle, les réseaux diplomatiques franco-anglais et les mécanismes de confusion historique. Elle vise à déconstruire les attributions fragiles, souvent arbitraires, qui ont contribué à la marginalisation de certaines oeuvres du maître. En recentrant l’attention sur la Léda conservée à la Wilton House et qui fut considérée jusqu’au milieu du XXème siècle, comme une oeuvre de la main de Léonard, ce travail de recherches propose une réévaluation critique de son attribution actuelle, à la lumière des éléments historiques et stylistiques nouvellement mis en évidence.
2025
Volume 25- 9
Numéro 12024
Volume 24- 8
N° Spé : OOB2023
Volume 23- 7
Numéro 12022
Volume 22- 6
Numéro 12021
Volume 21- 5
N° Spé : Formes vivantes2020
Volume 20- 4
N° Spé : Des sciences écologiques aux arts du paysage2019
Volume 19- 3
Numéro 12018
Volume 18- 2
Numéro 12017
Volume 17- 1
Numéro 1