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Corneille de Lyon, célèbre portraitiste de la Renaissance, est connu pour ses nombreux portraits peints de petites dimensions. L’analyse de six de ses portraits féminins montre que chacun d’eux possède une géométrie interne. La démarche géométrique de Corneille de Lyon est proche de celle suivie par Jean et François Clouet.
Partout et depuis toujours, le noir est énigmatique et paradoxal. Absence de lumière, donc non-couleur pour les physiciens, il est bel et bien couleur pour les chimistes et les artistes. Matière ou énergie (encore sous forme de manque) pour les astrophysiciens, il n’a par ailleurs jamais cessé d’inspirer les philosophes et les poètes. Cet article examine d’abord l’évolution des disputes scientifiques et artistiques quant à la nature du noir. Il indique ensuite les formes de sa présence terrestre (minérale, végétale et animale), puis décrit sa traque dans le cosmos (trous noirs, matière noire, énergie noire). Revenant sur Terre, il s’intéresse aux procédés de fabrication de la couleur noire, jusqu’au Vantablack et à l’outrenoir. Il retrace enfin les usages et fonctions artistiques du noir par rapport à la lumière et aux autres couleurs, et conclut sur la quête infinie du noir dans ses résonances poétiques et métaphysiques.
Cet article explore les approches phénoménologiques et énactives dans les domaines de la création artistique et de la pédagogie. L’auteur commence par partager son parcours personnel et professionnel, soulignant l’importance de résister à la « capture disciplinaire » ainsi que l’interdisciplinarité dans son travail. Il décrit sa découverte de la théorie de l’énaction de Francisco Varela et comment cette théorie a influencé sa pratique artistique et pédagogique. L’auteur donne plusieurs exemples de pratiques énactives, tant dans le domaine artistique que pédagogique. Par exemple, il mentionne l’utilisation du mindmapping comme une pratique énactive « sans le savoir », et une expérience pédagogique à l’université d’Evry où il a laissé les étudiants créer une performance collective avec une grande autonomie. Il parle également de sa pratique de la photographie dans la forêt de séquoias géants Muir Woods Monument Park, où il a expérimenté avec le mouvement de l’appareil photo pour capturer l’énergie du lieu. Enfin, l’auteur discute de projets intentionnellement énactifs, comme sa participation à un colloque de Cerisy sur le hasard et la création, et The Haiku Project, où il explore le concept de haïku dans diverses pratiques artistiques.
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