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Sophie Lécole Solnychkine
Université Toulouse - Jean-Jaurès
Publié le 14 janvier 2020 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2020.0456
Ce texte propose, au regard des notions de « maillage » (mesh) et d’« étranges étrangers » (strange strangers) développées par Timothy Morton, de questionner les moyens esthétiques du cinéma, lorsqu’il s’attèle à saisir des phénomènes écologiques dont les arts paysagers issus du modèle pictural classique achoppent à former une image pertinente. L’étude de Leviathan (Castaing-Taylor & Paravel, 2012) sera l’occasion de questionner le paradoxe qui consiste à vouloir penser conjointement écologie, conscience (et expérience) du milieu et persistance du modèle paysager.
Relying on Timothy Morton’s concepts of “mesh” and “strange strangers”, this article aims to question the aesthetic means of cinema when it strives to figure and represent ecological phenomena which landscape arts based on the classical pictorial model fail to fashion into a relevant image. This study of Leviathan (Castaing-Taylor & Paravel, 2012) questions the paradox of wanting to think ecology, consciousness (and experience) of milieu, and the persitence of the landscape scheme together.
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