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Marion Stoïchi
Université Toulouse Jean-Jaurès
Publié le 14 janvier 2020 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2020.0448
De son premier roman Colline à l’Iris de Suse, en passant par la nouvelle L’Homme qui plantait des arbres, la nature et le paysage ont une place prédominante dans l’oeuvre de Jean Giono. Si une part de la critique (et des lecteurs) a pu y voir une « merveilleuse leçon d’écologie », pour reprendre les termes de Dominique le Brun, d’autres se montrent plus prudents à l’instar de Jacques Chabot ou Walter Wagner. Car si l’on peut assimiler la pensée panique, le « rond du monde », chère à Giono, au concept morinien de « reliance », force est de constater l’absence d’engagement écologiste au sens politique. Ainsi, peut-on parler d’une écologie littéraire dans l’oeuvre de Jean Giono et selon quelles modalités ?
From Colline to L’Iris de Suse and the short story L’Homme qui plantait des arbres, nature and landscape have a predominant position in Jean Giono’s work. If some of the critics (and readers) could see a "wonderful lesson of environmentalism", to use the terms of Dominique le Brun, others are more cautious like Jacques Chabot or Walter Wagner. Because if we can assimilate panic thinking, the "round of the world", so dear to Giono, to the morinian concept of "reliance", the lack of environmentalist commitment in the political sphere is clear. Thus, can we talk about a literary environmentalism in Jean Giono’s work and if so, according to which modalities?
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Jean Giono French Literature Twentieth century literature Literary ecology Ecocriticism Ecopoetic Poet(h)ic Panique Reliance