Social Sciences and Humanities > Home > Art and Science > Issue 2 > Article
Viviana Yaccuzzi Polisena
Universidad Católica de Córdoba
Argentine
Published on 21 October 2019 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2019.0419
Jean-Luc Marion proposes the third phenomenological reduction, beyond Husserl and Heidegger. The radical reduction, the donation of transcendence in immanence, dissolves appearances and false realities; in this way, the donation establishes the stages of phenomenality. It establishes the fourth principle of phenomenology: the more reduction, the more donation. We analyze the notion of the irruption of the event as novelty; such events are quantum phenomena. That which bursts in and amplifies is the notion of donation, which was limited to the sensitive; in this way, events (quantum phenomena) become accessible through ’counter-experience’. Quantum phenomena are ignored as to what they really are and on which traditional procedures are applied in order to limit them to a phenomenicity that is not their own. There is a deficiency and absence of concept, thus, the visibility of the appearance arises against the current of the intention overflowing the donation. This saturated phenomenon surprises by the originality of the event exceeding the gaze and suffocating the concept; by way of vindication. Vindication calls us and challenges us, summons us. The person summoned discovers himself as a subject who experiences the surprise of an event that he does not understand. The arrival of the manifestation of oneself from oneself provokes a reconfiguration of the world-subject and a crisis; it is novelty, it is transgression, hence the event (quantum phenomenon) is a saturated phenomenon because it bursts in, transforms and innovates us.
Jean-Luc Marion propose la troisième réduction phénoménologique, au-delà de Husserl et Heidegger. La réduction radicale, la donation de la transcendance dans l’immanence, dissout les apparences et les fausses réalités ; ainsi, la donation établit les étapes de la phénoménalité. Il établit le quatrième principe de la phénoménologie : plus il y a de réduction, plus il y a de donation. Nous analysons la notion d’irruption de l’événement comme nouveauté ; de tels événements sont des phénomènes quantiques. Ce qui éclate et s’amplifie, c’est la notion de donation qui se limite au sensible ; ainsi, les événements (phénomènes quantiques) deviennent accessibles par la "contre-expérience". Les phénomènes quantiques sont ignorés quant à ce qu’ils sont réellement et sur lesquels les procédures traditionnelles sont appliquées pour les limiter à une phénoménicité qui n’est pas la leur. Une carence et une absence de concept est produite, ainsi, la visibilité de l’apparence surgit à contre-courant du courant de l’intention qui déborde la donation. C’est le phénomène saturé qui surprend par l’originalité de l’événement, dépassant le regard et étouffant le concept comme une réclamation. La revendication nous appelle et nous interpelle, nous convoque. La personne convoquée est découverte comme un sujet qui subit la surprise d’un événement qu’il ne comprend pas. L’arrivée de la manifestation de soi à partir de soi provoque une reconfiguration du monde-sujet et une crise ; c’est nouveauté, c’est transgression, donc l’événement (phénomène quantique) est saturé car il éclate, nous transforme et nous innove.