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A partir de la première industrialisation, en Europe, en Amérique, au Japon, les explorations, l’usage du charbon, de l’acier, du nucléaire ou des nanotechnologies ont permis d’améliorer le niveau de vie des populations, même si cette forme de développement est de plus en plus remise en cause. Toutefois, ces avancées auraient-elles été possibles si leurs acteurs avaient d’emblée eu conscience de leurs conséquences humaines et environnementales ? Désormais, les sociétés revendiquant des valeurs écologiques tentent, pourtant, de limiter les conséquences du risque par la réglementation, voire l’interdiction de l’action dangereuse, illustrée par le « principe de précaution ». Dans ce contexte, l’article interroge la place de la géographie dans la réflexion sur le risque et son acceptation. Il plaide pour une approche transdisciplinaire, intégrant les perceptions et les représentations du risque à l’étude des territoires.