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Science, Technologie, Développement

Science, Technology, Development




STD - ISSN 2752-6879 - © ISTE Ltd

Objectifs de la revue

Aims and scope

La relation Science-Technologie-Développement fait l’objet d’une importante littérature la positionnant comme révélatrice de performance économique : invention, innovation, transfert de technologies, apprentissage, diversification ou renouveau. Cette relation, créée et soutenue par la fonction même des acteurs ambidextres (laboratoires de recherche, entreprises, institutions publiques et privées), génère de nouvelles valeurs économiques ou régénère les existantes. L’objectif de la revue « Science, Technologie, Développement » (STD) est de présenter des études pertinentes sur les enjeux actuels du développement qui dépassent le cadre strict de la croissance économique pour englober les voies par lesquelles la science et la technologie pourraient contribuer, sur les plan national et international, à faire face aux défis environnementaux, alimentaires, sanitaires ou encore sociaux qui orientent la recherche actuelle en sciences humaines, sociales et en ingénierie. A la croisée d’analyses mono ou pluridisciplinaires, STD accepte des contributions en économie, gestion, ingénierie, sociologie, sciences de l’éducation, histoire relatives aux problématiques du Développement Économique.

 

Conseil scientifique

Adja Anassé Augustin ANASSE
Université de Bouaké
Côte d’Ivoire
anasse@hotmail.com

 

Moha AROUCH
Université Hassan 1er
Maroc
moha.arouch@uhp.ac.ma

 

Arvind ASHTA
Burgundy School of Business
Université Bourgogne Franche-Comté
arvind.ashta@bsb-education.com

 

Eduardo CASSIOLATO
Economics Institute
Federal University of Rio de Janeiro, Brazil
cassio@ie.ufrj.br

 

Lilia CHENITI
Institut Supérieur d’Informatique et
des Technologies de Communication
de Hammam Sousse, Tunisie
lilia.cheniti@isitc.u-sousse.tn

 

Bernard GUILLON
Université de Pau et des Pays de l’Adour,
guillon@univ-pau.fr

 

Jean-Luc HORNICK
Université de Liège
Belgique
jlhornick@uliege.be

 

 

Syndhia MATHE
Agricultural Research and International
Cooperation Organization (CIRAD)
Yaoundé Cameroun
syndhia.mathe@cirad.fr

 

Fatma MRAD
Université de Sousse, Tunisie
fatma.mrad@fsegso.u-sousse.tn

 

Bénédique PAUL
Université Quisqueya
Haïti
benedique.paul@uniq.edu.ht

 

Ahmed SILEM
Université de Lyon
silemahmed2@gmail.com

 

Gina Florica STOICA
Université Politehnica de Bucarest,
Roumanie
gina.stoica@upb.ro

 

Sofiane TAHI
Université Picardie Jules Verne
sofiane.tahi@u-picardie.fr

 

Ludovic TEMPLE
Cirad Montpellier
ludovic.temple@cirad.fr

 

The relationship between Science, Technology and Development is the subject of an important literature, revealing economic performance : invention, innovation, technology transfer, learning, diversification and even resurgence. This relationship, created and supported by the very role of skilful actors (research laboratories, companies, public and private institutions), generates new economic values or regenerates existing ones. The objective of the “Science, Technology, Development” (STD) journal is to present studies that are pertinent to current development challenges ; those that go beyond the strict framework of economic growth to encompass the ways in which science and technology can contribute, nationally and internationally, to facing challenges linked to the environment, food, health and even social challenges which guide current research in the human and social sciences and in engineering. At the crossroads of monodisciplinary or multidisciplinary analyses, STD accepts contributions from economics, management, engineering, sociology, education sciences and history, all relating to the question of Economic Development.

 

Scientific Board

Adja Anassé Augustin ANASSE
Université de Bouaké
Côte d’Ivoire
anasse@hotmail.com

 

Moha AROUCH
Université Hassan 1er
Maroc
moha.arouch@uhp.ac.ma

 

Arvind ASHTA
Burgundy School of Business
Université Bourgogne Franche-Comté
arvind.ashta@bsb-education.com

 

Eduardo CASSIOLATO
Economics Institute
Federal University of Rio de Janeiro, Brazil
cassio@ie.ufrj.br

 

Lilia CHENITI
Institut Supérieur d’Informatique et
des Technologies de Communication
de Hammam Sousse, Tunisie
lilia.cheniti@isitc.u-sousse.tn

 

Bernard GUILLON
Université de Pau et des Pays de l’Adour,
guillon@univ-pau.fr

 

Jean-Luc HORNICK
Université de Liège
Belgique
jlhornick@uliege.be

 

 

Syndhia MATHE
Agricultural Research and International
Cooperation Organization (CIRAD)
Yaoundé Cameroun
syndhia.mathe@cirad.fr

 

Fatma MRAD
Université de Sousse, Tunisie
fatma.mrad@fsegso.u-sousse.tn

 

Bénédique PAUL
Université Quisqueya
Haïti
benedique.paul@uniq.edu.ht

 

Ahmed SILEM
Université de Lyon
silemahmed2@gmail.com

 

Gina Florica STOICA
Université Politehnica de Bucarest,
Roumanie
gina.stoica@upb.ro

 

Sofiane TAHI
Université Picardie Jules Verne
sofiane.tahi@u-picardie.fr

 

Ludovic TEMPLE
Cirad Montpellier
ludovic.temple@cirad.fr

Numéros parus

2024

Volume 24- 4

Numéro 1

2023

Volume 23- 3

Numéro 1

2022

Volume 22- 2

Numéro 1

2021

Volume 21- 1

Numéro 1

Derniers articles parus

Le fleuve Niger à l’épreuve de la pollution plastique et ses impacts sur l’agriculture à Faranah (République de Guinée)
Mata Mamoudou KALLE, Ibrahima BARRY, Mabetty TOURE, Mamby KEITA

Les plastiques posent un problème environnemental très préoccupant à Faranah, car leur production augmente jour après jour et les solutions pour les gérer restent insuffisantes. Ils continuent d’envahir les rues, les espaces publics pour s’agglomérer autour des voies d’assainissement, ou se voir transportés par le vent et charriés par le ruissèlement des eaux des caniveaux vers le cours d’eau du Niger. Cette étude présente un état des lieux de la pollution plastique du fleuve Niger et les impacts sur la qualité de l’eau, les écosystèmes aquatiques et les activités agricoles. Pour y arriver nous avons réalisé les enquêtes, l’observation directe et les essais expérimentaux. Les 8374 ménages de Faranah produisent une quantité totale de 36 500 Tonnes/ans de déchets ménagers dont les plastiques représentent 20% soient 7300 Tonnes/ans ou approximativement 20 Tonnes/jour ou 0,4Kg/jour/habitant. Les sachets plastiques issus des industries de production et vente d’eau potable représentent 55 % et les emballages 23%. Ces déchets plastiques sont très mal gérés : 75% sont jetés dans les dépotoirs sauvages dont 40% échouent sur les berges et dans le lit du fleuve Niger. Il en résulte comme corolaire une potentielle pollution de l’eau du fleuve Niger avec la présence de métaux lourds, de bactéries, de parasites, de et de champignons ; une teneur élevée de matières en suspension (MES) en moyenne 4140,33 mg/l ; un PH qui varie entre les extrêmes 7,5 à 8,2. Cette pollution plastique à entrainer la perte de la biodiversité, le remplissage du lit du fleuve, la diminution considérable du débit, les inondations persistantes. Sur l’agriculture nous avons observé la diminution de 12% des superficies agricoles, les difficultés de germination, inhibition de la photosynthèse, empêchent l’infiltration et baisse de rendement.


Intégration des techniques et matériaux de construction endogènes dans des institutions de connaissances en Afrique de l’Ouest francophone
Sokhna R. NDIAYE, Pape M. KANE, Alyssa K. BARRY

Cette étude examine l’intégration des savoirs et pratiques endogènes dans les curricula des institutions de connaissance en Afrique de l’Ouest francophone, en se référant à l’architecture et aux matériaux de construction. Reconnaissant une dualité entre modernité et tradition, notre recherche adopte une approche qualitative, combinant analyse de la littérature, entretiens avec des professionnels du domaine et études de cas. Nous mettons en évidence la richesse des savoirs traditionnels et leur potentiel à enrichir les sciences de l’architecture contemporaine et les techniques de construction ; tout en reconnaissant les obstacles à leur intégration liés à des structures éducatives, des perceptions de la science, du développement et de la notion de modernité hérités en grande partie de l’Occident. Ces barrières se manifestent également sous forme de politiques éducatives inflexibles, une dévaluation des savoirs locaux, et une certaine résistance au changement au sein des institutions académiques. Il ressort une prise de conscience croissante de la nécessité d’intégrer les savoirs endogènes dans ce secteur pour favoriser le développement durable et l’innovation. Cela suggère une réévaluation des programmes et des curricula en associant les connaissances endogènes aux défis contemporains. Il est crucial que les institutions de connaissance reconnaissent la complémentarité entre les approches endogènes et les technologies contemporaines. Ceci permettrait de former une génération techniquement compétente mais également culturellement sensible, prête à puiser dans ces savoirs endogènes pour imaginer des solutions adaptées aux réalités locales. En définitive, la mise en oeuvre de programmes réformés enrichira le discours architectural et encouragera la création d’espaces qui reflètent un engagement envers la durabilité et la pertinence culturelle. Notre discussion met en perspective ces dynamiques et propose des pistes pour une intégration efficace des savoirs endogènes dans la formation et la pratique professionnelle, en vue de promouvoir un développement architectural qui soit culturellement riche, écologiquement durable et économiquement viable.


Essai de la culture de spiruline biologique Arthrospira platensis à la ferme Masoandro d’Amborovy dans la commune urbaine de Mahajanga Madagascar
Benjamin Christian RAMILAVONJY RAMIANDRISOA, Herimampihonona Patrick RAZAKAMANITRA, Rivoharinala RASOANARIVO, Hery Lisy Tiana RANARIJAONA

La conception de la culture biologique de la spiruline de l’espèce Arthrospira platensis se base sur l’étude et l’emploi d’intrants véritablement. L’objectif de cette étude est de relever le sujet utopiste sur la spiruline biologique, en utilisant d’une part l’apport d’intrants majoritairement organiques, une agriculture éthique responsable des normes environnementales rigoureuses et d’autre part une approche systémique et éthique en algo-écologique positive. Pour la méthodologie de l’expérimentation, deux bassins de 4m3 de chaque ont été utilisés dont l’un pour la culture conventionnelle en utilisant les intrants chimiques et l’autre pour la culture de spiruline biologique en utilisant le purin de ricin de plante et l’infusion de la peau de bananes. D’après les résultats, 688 g et 348 g ont été récoltés respectivement pour la culture conventionnelle et la culture biologique de la spiruline lors d’une première récolte. Lors d’une observation microscopique, la culture conventionnelle a une croissance rapide qui présente une spiruline de structure serrée. Tandis que celle de biologique est lente avec une structure décalée. Les paramètres physico-chimiques ne différent pas significativement. En comparant les deux milieux, la culture conventionnelle est plus riche en intrants que la culture biologique en observant le manque de carbone, une source nutritive pour le développement de la spiruline. Bref, la culture de spiruline biologique est une meilleure source alimentaire complète d’antioxydants, riche en protéine d’origine végétale. Il fournit un bénéfice médical incluant la prévention et le traitement des maladies. Elle participe aussi à la séquestration du carbone atmosphérique et une source de devise.


La cartographie : revue historique et l’apport du savoir-faire Africain
Fabrice TEUGUIA

La cartographie remonte à des millénaires, lorsque les premières civilisations ont commencé à dessiner des cartes rudimentaires pour naviguer, établir des frontières, gérer des territoires et représenter des phénomènes naturels. Avec le temps, la cartographie est devenue de plus en plus sophistiquée grâce aux avancées technologiques et scientifiques. Cet article présentera les principales étapes de l’évolution de la cartographie et fera ressortir les tendances, les facteurs clé et les changements significatifs qui ont eu lieu au fil des ans. Etant donné que la cartographie africaine ait souvent été marginalisée dans les récits historiques dominants, nous mettrons en lumière l’importance de reconnaître les savoirs faires existants depuis la préhistoire au sein des civilisations africaines dans la représentation de leur territoire. Ce faisant, nos travaux fourniront une analyse critique du passé afin d’éclairer le présent et de guider les futures recherches et actions dans le domaine en prenant en considération les pratiques des populations africaines.


Action environnementale pour atténuer les menaces des ressources forestières d’Ankilahila, commune rurale de Betsako, région Boeny Madagascar
Benjamin Christian RAMILAVONJY RAMIANDRISOA, Tatiane RAZAFINDRAZANDRY, Rivoharinala RASOANARIVO, Hery Lisy Tiana RANARIJAONA

Madagascar est une île extraordinaire due à sa richesse spécifique dont le taux d’endémicité spécifique s’élève à 96%. Cependant, des zones forestières sont encore peu connues alors qu’elles sont menacées. Tel est le cas des écosystèmes d’Ankilahila, forêt sèche littorale et mangrove, dans la Commune Rurale de Betsako. Notre objectif est d’évaluer les pressions anthropiques qui y pèsent et apporter les solutions pour qu’il y ait résilience écologique. De ce fait, un inventaire suivi de relevés écologiques par la méthode de transect linéaire de Duvigneaud et de placeaux de Braun-Blanquet sur une superficie de 500 m², ainsi que des enquêtes ont été faits. Ainsi, 62 espèces réparties dans 42 familles et 07 espèces réparties dans 05 familles ont été inventoriées respectivement dans la forêt sèche et la mangrove d’Ankilahila. Sur les forêts littorales sèches, les feux (30%), le défrichement (6%), la coupe (19 %), la chasse et le braconnage aux oiseaux et aux lémuriens (5%), le prélèvement des produits forestiers secondaires (9%) (Raphia, plantes à tubercules et miel) ont été trouvés. En ce qui concerne la mangrove, la coupe des bois de palétuviers (11%), la pêche illicite (5 %) ; la chasse aux oiseaux et le prélèvement illicite de crabe Scylla serrata (7 %) sont les pressions majeures sur mangrove. Les actions environnementales déjà mises en place sont le tatak’afo ou pare-feu, la surveillance par les villageois et l’application du Dina. En outre, il est important de maintenir la relation entre la conservation de la biodiversité et le développement économique, social et bien-être matériel et culturel du peuple.


Protection des droits de propriété intellectuelle et transfert technologique par octroi de licence dans les pays d’Afrique : analyse empirique sur des données de Panel
Emna Rassâa, Hafedh Ben Abdennebi

Cet article s’intéresse à examiner la relation entre la protection des droits de propriété intellectuelle (DPI) et le transfert technologique par octroi de licence dans les pays d’Afrique. Est-ce que l’instauration de la protection des DPI dans ces pays encourage davantage les pays émetteurs à transférer leurs technologies par le biais d’octroi de licence ? Nous recourons à des données de panel pour un échantillon de 12 pays d’Afrique, trois d’Afrique du Nord et neuf d’Afrique Subsaharienne sur la période allant de 1995 à 2020. Les résultats empiriques montrent que la protection des DPI a un impact positif sur le transfert technologique via l’octroi de licence dans ces pays. L’application des lois relatives à la protection des DPI dans les pays d’Afrique pousse davantage les pays émetteurs à transférer leur technologie. De plus, les résultats empiriques révèlent que le niveau de développement économique, les transferts de fonds et la taille démographique du pays sont des facteurs essentiels à ce type de transfert technologique. En revanche, l’éducation n’a aucun impact sur ce mode de transfert technologique dans ces pays.


Déterminants psychosociologiques de la propension à innover des producteurs d’anacarde au Bénin
Rachelle P. Houaga, Ismail Moumouni-Moussa

Plusieurs travaux de recherche ont montré l’importance des facteurs observables dans le déclenchement de la propension à innover mais très peu dans le secteur agricole se penche sur les facteurs non observables mais déterminants dans le processus d’innovation. Cet article analyse les effets des facteurs psychosociologiques sur la propension à innover des producteurs d’anacarde à travers le renforcement de capacités. Les théories du comportement planifié et de l’auto-détermination ont été principalement mobilisées. Grâce à un entretien structuré, nous avions adressé un questionnaire à 214 producteurs d’anacarde et organisé des focus group à l’aide d’un guide d’entretien. Les résultats obtenus après une analyse des données à l’aide du modèle d’équation structurelle ont permis d’inférer que le renforcement de capacités influence le capital cognitif et la capacité d’apprentissage. Ces variables par ricochet influencent la propension à l’innovation des producteurs à travers la pensée opportuniste, les sentiments de confiance en soi, d’autonomie d’appartenance sociale et compétence. Enfin, dans le processus de prise de décision par rapport à l’adoption ou non d’une innovation, la propension s’avère très importante.


Les conséquences des activités économiques dans la région Est de Madagascar
Dorient RAVELOJAONA, Botovao Auguste RAMIANDRISOA, Tovo Hanitra RATOVOHAJA, Alphonsine ZARAMODY, Achille Thierry RAKOTONANDRASANA, Hery Lisy Tiana Ranarijaona

L’extraction de bois pour l’usage domestique quotidienne principalement pour le charbon et la construction est une des pressions qui pèsent sur les forêts, même si on procède à la restauration. Sa conséquence est considérablement accrue dans la région Est de Madagascar, due aux activités économiques non règlementées et démesurées principalement à cause du chômage. L’objectif est de faire connaître les conséquences des activités économiques dans les sites cibles. Des enquêtes socio-économiques ont été réalisées suivies de l’analyse des données par des modèles économétriques. Des questionnaires sur les raisons de l’exploitation et / ou de la conversion forestière par rapport aux activités des habitants, les espèces d’arbres exploités dans la zone de restauration forestière pour la fabrication du charbon, la quantité d’arbres abattus, leur diamètre et les conséquences sur la dégradation forestière ont été posés. Les variances et les écarts-types ont été calculés pour les résultats obtenus. Ainsi, les conséquences des activités économiques sont significatives. L’usage des espèces autochtones à croissance rapide pour la restauration forestière et la promotion de l’usage de foyers économes ou « fatana mitsitsy » ont été recommandés.


Conception d’un système de contrôle des vitesses des véhicules pour la surveillance routière : Application à la ville de Lubumbashi, République Démocratique du Congo
Jean Paul Katond, Grace Twite, Sylvain Balume

Cette étude propose un système pouvant réduire le nombre d’accidents liés à l’excès de vitesse et d’appréhender les usagers ne respectant pas le code de la route sur les différentes artères de la ville de Lubumbashi selon la limite des vitesses admissibles. L’objet de cette étude est de créer une base de données et de proposer un modèle de gestion pour la surveillance routière en se penchant beaucoup plus sur l’aspect excès de vitesse afin de réduire sensiblement le risque d’accidents de circulation routière. Nous nous sommes limités à contrôler la vitesse des véhicules sur quelques artères de la ville de Lubumbashi qui ont été présentés comme les artères où il y a plus d’accidents suite aux excès de vitesses. Nous avons créé une base de données avec le logiciel MYSQL dont l’outil central est le MYSQL Workbench et avons réalisé un programme de gestion du système avec MATLAB, ce système de gestion nous a permis de programmer la base de données et à manipuler les données avec quatre fonctions dont l’écriture ; l’affichage ; l’ajout et la suppression. C’est ainsi que nous avons choisis un réseau de transmission des informations vers le centre de contrôle par fibre optique, le détecteur va permettre de comparer la vitesse des véhicules aux seuils fixés qui varient de 30 à 70 km/h selon les sites et en conformité avec le code de la route en République Démocratique du Congo. Le centre de contrôle sera situé au bureau central de la police de circulation routière de Lubumbashi dans lequel seront générés les contraventions pour excès de vitesse, avec toutes les preuves justifiant l’infraction commise sur la route.


Gouvernance institutionnelle des plantes génétiquement éditées : le cas du riz à Madagascar
Onjaherilanto Rakotovao Razanakoto, Kirsten vom Brocke, Gilles Trouche, Ludovic Temple

Les nouvelles techniques d’amélioration des plantes sont au centre d’une nouvelle gouvernance de l’innovation variétale qui renouvelle les débats sur les promesses technologiques apportées par les variétés OGM. Assimilables à ces dernières, elles suscitent des controverses en termes de risques écologiques, agronomiques et socio-économiques. A partir d’un cas expérimental d’usage des techniques d’édition du génome pour développer des variétés de riz à Madagascar, nous avons étudié comment les interactions entre les différentes parties prenantes sociétales renouvellent la gouvernance de l’innovation variétale issue des biotechnologies. Les résultats conduisent à proposer de reconfigurer l’expérimentation initiale par le renforcement des compétences à détecter les modifications génétiques dans les nouvelles variétés et à prendre en compte les risques sociétaux. Ils mettent en relief l’insuffisance des cadres institutionnels d’évaluation des risques de biosécurité dans le contexte des pays du sud. Ils renseignent comment solidifier ces cadres par l’implication située des parties prenantes. Ils suggèrent des approches plus coopératives pour définir les modèles et les objectifs des innovations variétales.

Comité de rédaction

Direction

Dimitri UZUNIDIS
Réseau de recherche sur l’innovation, Paris
Dimitri.Uzunidis@univ-littoral.fr

 

Rédactrice en chef

Vanessa CASADELLA
Université Picardie Jules Verne
vanessa.casadella@u-picardie.fr

 

Expertise

Yasmina BERRAOUI
Agence Universitaire de la Francophonie
yasmina.berraoui@auf.org

 

Membres du comité

Lamis BENMANSEUR
École supérieure de commerce, Kolea
Algerie
benmanseur.lamis@hotmail.fr

Constance DUMALANEDE
Université Jean Monnet Saint-Etienne
constance.dumalanede@univ-st-etienne.fr

Zinedine KHELFAOUI
Université Montpellier III
zino.khelfaoui@univ-montp3.fr

Michelle MONGO
Mines Saint-Etienne
michelle.mongo@emse.fr

Babacar NDIAYE
Université Amadou Mahtar Mbow
Sénégal
babacar.ndiaye@uam.edu.sn

 

Hery Lisy Tiana RANARIJAONA
Université de Mahajanga (UMG)
Madagascar
hranarijaona@gmail.com

 

Cheikh Abdou Lahad THIAW
École Supérieure Polytechnique
(ESP)/Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD)
Sénégal
cheikh.thiaw@gmail.com

 

logo AUF
Avec le concours de l’Agence universitaire de la Francophonie

 


Charte éthique


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