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Are today topographic data suitable for urban climate study?

Les données topographiques actuelles sont-elles adaptées à l’étude du climat urbain ?


Anne Ruas
Université Gustave Eiffel

Florence Jacquinod
EIVP

Zohra Mhedhbi
IRD

Florian Betou
Université Gustave Eiffel



Published on 17 April 2025   DOI : 10.21494/ISTE.OP.2025.1279

Abstract

Résumé

Keywords

Mots-clés

Climate change is shaking up research agendas and urban planning priorities. A number of events, including floods and heatwaves, are disrupting metropolitan areas. Urban redevelopment to meet these challenges is costly and takes time. Numerical simulation is a great tool for studying urban development scenarios and the effectiveness of development solutions. Numerical models of the urban climate exist and are gradually being improved by the scientific community. These models are parameterised, among other things, by geographical data describing mineral surfaces (buildings, asphalt floors), non-mineral surfaces (water surfaces, herbaceous soils, bare permeable soils) and tree canopies. In this article we study the suitability of existing topographic data for parameterising climate models. We begin by recalling the importance of database specifications for understanding the gap between the real world and the content of databases. We then describe strategies for constructing land cover data suitable for studying the urban climate using national reference systems and in the absence of such data. Finally, we consider the potential contribution of very large-scale data, such as BIM, to the study of urban climates. In conclusion, we propose an improvement in the specifications of national geodatabases to better meet the needs of urban planning in the context of climate change.

Le changement climatique bouscule les agendas de recherche ainsi que les priorités d’aménagement urbain. Pour les métropoles françaises de nombreux événements viennent perturber les territoires, parmi lesquels les inondations et les canicules. Les réaménagements urbains pour faire face à ces enjeux sont coûteux et se programment sur des échelles de temps longs. La simulation numérique est un formidable outil pour étudier des scénarios d’évolution urbain et étudier l’efficacité de solutions d’aménagements. En matière de climat urbain des modèles numériques existent et sont progressivement améliorés par les communautés scientifiques. Ces modèles sont paramétrés, entre autres, par les données géographiques qui décrivent les surfaces minérales (les bâtiments, les sols asphaltés) les surfaces non minérales (les surfaces d’eau, les sols herbacés, les sols nus perméables) et les canopées arborées. Dans cet article nous étudions l’adéquation des données topographiques existantes pour la paramétrisation de modèles climatiques. Nous commençons par rappeler l’importance des spécifications des bases de données pour comprendre l’écart entre le monde réel et le contenu des bases de données. Nous décrivons ensuite des stratégies pour construire des données d’occupation du sol adaptées à l’étude du climat urbain à partir de référentiels nationaux et en l’absence de ces référentiels. Enfin nous réfléchissons aux perspectives de l’apport des données très grandes échelles, de type BIM, pour l’étude des climats urbains. En conclusion nous proposons une amélioration des spécifications des bases de données géographiques nationales pour mieux répondre aux besoins d’aménagement du territoire dans le contexte du changement climatique.

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