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La malnutrition des enfants demeure un problème majeur de santé publique dans le monde, particulièrement en Afrique. Au Cameroun, par exemple, l’Enquête Démographique et de Santé (EDS), réalisée en 2018, montre que trois enfants de moins de cinq ans sur dix sont victimes de la malnutrition. L’objectif de cette étude est d’y rechercher les facteurs individuels, familiaux et communautaires de ce phénomène. La méthodologie utilisée pour l’atteindre repose principalement sur les données de l’enquête susmentionnée et les modèles multivariés explicatifs multiniveaux. Il ressort des résultats obtenus que, toutes choses égales par ailleurs, les enfants les plus concernés par la malnutrition sont ceux dont les deux parents sont sans niveau d’instruction ou faiblement instruits et les mères ne sont pas exposées aux médias et autonomes dans la prise des décisions. Ces enfants sont de sexe masculin, ont déjà fêté leur premier anniversaire de naissance, sont nés avec un faible poids, ont été récemment anémiés ou malades et sont séparés de leurs précédent (e) s frères ou soeurs de moins de 24 mois. De même, les résultats de l’étude ont révélé que ces enfants vivent dans les ménages pauvres et dans les communautés ethniquement homogènes et pas du tout ou faiblement exposées aux médias. Au vu des variances intercommunautaires et intracommunautaires, ce sont les caractéristiques individuelles et familiales qui expliquent le plus la variation de la malnutrition des enfants dans le milieu étudié. Les interventions futures dans ce domaine devraient prendre en compte les facteurs mis en évidence dans la présente étude.
L’anémie constitue l’un des problèmes nutritionnels les plus courants et les plus difficiles à résoudre dans le monde. L’OMS de 2011 suggère que l’anémie a affecté environ 800 millions d’enfants et de femmes. Plus de la moitié des enfants des régions de l’Asie du Sud-Est et de l’Afrique (53,8% ou plus) sont anémiés dont la plus forte proportion (62,3%) provient de la Région africaine. La Banque mondiale estime sa prévalence chez les enfants d’Afrique subsaharienne à 67,8%, dont 63,9% en Afrique centrale. L’OMS et l’UNICEF insistent sur l’urgence de la combattre et soulignent l’importance d’en reconnaître l’étiologie multifactorielle, condition préalable pour que soient mis en oeuvre des programmes efficaces de contrôle.
Dans cet article, on montre que la validité de structure est une étape essentielle dans la validation psychométrique des échelles de mesure subjectives, le modèle de crédit partial est utilisé pour étudier la validité de structure. On prend comme exemple, la validation psychométrique de l’échelle GOHAI (General Oral Health Assessment Index) pour la population française générale. Le modèle de crédit partial vérifie l’unidimensionnalité de l’échelle GOHAI.