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The Italian Renaissance painters invented the first symbolic form for the mathematical concept of ’’actual’’ infinity : the projective point of the perspective. This was the result of a long debate on infinity, in philosophy, since Aristotle, and in theology, during the Middle Age, and had a major fall out in this early geometrization of space. In particular, this invention set the grounds for the construction of the infinite spaces of all possible physical dynamics. In spite of the diversity of the theories in physics (Classical, Relativistic, Quantum … theories), an a priori ’’phase space’’, as a generalization of the infinite Newtonian space-time, is a core presupposition of each theoretical frame. The problem will be posed of the pertinence of this construction as for historical sciences, biology in particular, where the “space of all possible paths” (the list of all phenotypes and their phylogenetic history) cannot be pre-given.
Digital games have become considerable and influential cultural transmitters throughout the past years. As social sciences had grasped the importance of this medium as an object of study, the field of archaeology has increasingly taken notice of the digital leisure worlds of millions of players. Studying games as artefacts or archaeological sites have been therefore pioneering research programmes by scholars like Andrew Reinhard in order to test the boundaries of the archaeological framework, as also to generate important insight on our society by applying archaeological methodology on digital games. The aim of this paper is to discuss the possible role of archaeology in its conjunction with video games and tries to establish a critical perspective towards the enthusiastic first wave of the archaeology of video games.
Coalescence. Inévitable attraction, fusion inéluctable de deux matières identiques qui résulte en la création d’une nouvelle entité, plus efficace énergétiquement. Telle est l’essence de cet ouvrage qui associe science et art au service de la recherche du beau. Révélant l’esthétique saisissante des nombreuses formes de la nature, les photographies du livre Coalescence, un imaginaire scientifique subliment la recherche scientifique et rappellent à quel point la nature peut être belle et déconcertante. Saisis par les chercheurs, ces instantanés de beauté déroutent et font travailler l’imaginaire ; ils sont autant emplis de mystère qu’empreints d’une indiscutable vérité.
L’exposition Formes vivantes, qui ouvrira le 9 octobre 2019 au Musée national Adrien Dubouché à Limoges, se donne pour objectif d’explorer les relations entre céramique et vivant, de la Renaissance à nos jours. Le présent article vise à exposer les axes principaux de ce projet d’exposition, mêlant histoire des arts décoratifs et histoire des sciences : la production naturaliste, de l’image ressemblante au moulage sur le vif ; les oeuvres qui relèvent d’un imaginaire organique recomposé à partir des formes de la nature ; l’influence des révolutions visuelles que sont la mise au jour du vivant invisible, dans ses dimensions anatomique, microscopique ou génétique. On voit alors que la céramique est un domaine innovant de la création contemporaine, mais aussi que le matériau céramique lui-même, par ses propriétés physiques, est apte à jouer un rôle dans les passages de frontière entre vivant et non-vivant, tant conceptuellement que concrètement, notamment avec l’essor de la céramique biomédicale. Une telle démarche transdisciplinaire, inscrite dans l’actualité de la création et de la recherche, nous permet ainsi d’explorer l’évolution de notre vision du vivant, à la lumière des dernières découvertes scientifiques, mais aussi du point de vue politique, éthique, et esthétique.
L’étude présentée ici concerne la recherche de la géométrie interne du Salvator Mundi (version dite Cook, attribuée à Léonard de Vinci), suivie, par comparaison, de celle de la version dite de Ganay. Cette approche confirme la méthodologie que nous avons développée précédemment. Elle met en évidence la démarche créatrice de Léonard et en particulier sa conception dynamique de la géométrie.
On s’interroge sur l’universalité du fait religieux qui est socialisé sous la forme de rituels et de religions institu-tionnelles. L’hypertélie cérébrale caractéristique de l’être humain, conséquence de l’évolution buissonnante des grands primates, est à l’origine à la fois de sa réussite dans la vie réelle faite de luttes pour surmonter des handicaps biologiques objectifs, et d’un « travail à vide » des réseaux neuroniques pendant le sommeil, producteur d’une vie imaginaire qui échappe à la volonté et efface la frontière entre vivants et morts. Conscient de cette dualité et afin de maintenir une cohé-rence, l’être humain fait appel aux mythes qu’il partage dans sa vie sociale et qui participe à la cohésion des communau-tés. Ceci aboutit à une ritualisation qui prend les formes diversifiées des religions, souvent associée à la prise de drogues. La création artistique constitue une voie parallèle, exutoire au cerveau surdimensionné, de même que l’intuition scientifique.
Parmi les religions institutionnelles, les formules monothéistes se sont imposées dans le Proche-Orient en association avec l’histoire de sociétés hiérarchisées et leurs modalités d’exercice du pouvoir. Cette relation a fait des religions des agents responsables des plus grands massacres de l’histoire. L’exercice de la raison, du doute et de la cri-tique a conduit au développement de la philosophie et de la science, souvent en opposition avec les religions. Cepen-dant, d’une part les causes mentales de la tentation du recours à la religion résident en chaque être humain et se trou-vent renforcées par des conditions sociales, d’autre part la soif de pouvoir et l’instrumentation du fait religieux dressent des obstacles à l’épanouissement de l’humanité. Les solutions résident dans la conjonction d’une diffusion massive des connaissances et un partage volontariste des ressources.
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