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Un modèle de processus doit garantir la représentation des différents acteurs qui participent au processus et la manière dont ils sont en relation les uns avec les autres. La modélisation de toutes les relations entre tous les acteurs devient complexe lorsque chaque acteur se comporte de manière autonome et son comportement doit être constamment adapté au comportement des autres acteurs afin de garantir l’objectif du processus global. Le processus d’orientation des personnes en situation de handicap (PSH) doit garantir aux personnes un accompagnement selon leurs besoins. Dans ce processus, nous pouvons trouver 3 grands acteurs autonomes, le PSH, la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et les établissements et les services médico-sociaux (ESMS). L’objectif de ce document est de proposer une méthode pour modéliser des processus avec des acteurs autonomes et présenter l’utilisation de cette méthode dans la modélisation du processus d’orientation.
Nous explorons ici l’applicabilité de modèles épidémiologiques pour décrire la propagation de défaillances dans une ressource de production. En effet, la complexité et d’interdépendance des systèmes fait qu’une perturbation ne dégrade pas seulement un élément mais peut s’étendre à d’autres éléments, entrainant l’arrêt des systèmes. De plus, une ressource dégradée risque consommer et de générer des pollutions ou des déchets supplémentaires. Notre idée est d’étendre l’application des modèles épidémiologiques aux ressources de production. Dans le secteur de la santé, l’étude de la propagation des pathogènes d’un individu à l’autre a largement contribué au développement des modéles épidémiologiques. Par exemple, le virus VIH perturbe le fonctionnement normal du corps, passant d’un état robuste à un état léthargique. Dans un contexte industriel, la dégradation des composants des machines perturbe le processus normal de la production avec des états transitoires (qualité moindre, surconsommation d’énergie...) Cette adaptation d’un modèle épidémiologique nous semble prometteuse d’une part pour cibler au mieux la stratégie de maintenance à mettre en oeuvre et d’autre part pour évaluer les dynamiques mises en oeuvre et représenter au mieux les phénoménes de dégradation intermédiaires (surconsommation d’énergie, dégradation du niveau de qualité, émission de polluants, etc.)
Depuis quelques années les entreprises industrielles s’intéressent à la réduction et à l’optimisation du développement de leurs produits. Cette maîtrise des processus de développement produit est prise en charge par des systèmes d’information et des solutions logicielles comme les PLM (Product Lifecycle Management). Cependant, la mise en place d’un PLM dans une entreprise n’est pas simple car les spécificités de l’outil et en particulier son caractère structurant se heurtent parfois à des acteurs récalcitrants au changement et à des cultures organisationnelles d’entreprise
bien établies. La prise en compte de ces aspects lors du déploiement d’un PLM en entreprise est primordiale, d’autant plus lorsque le déploiement doit se faire dans une entreprise dite « libérée », à la structure organisationnelle déhiérarchisée et avec des acteurs ayant la sensation d’avoir une grande autonomie dans leurs activités (en particulier quant à l’usage des outils logiciels de leur choix). A travers une étude de cas réelle (au sein du Groupe Poult), nous allons proposer dans cet article une démarche d’analyse des besoins préliminaires à l’implémentation d’une solution PLM
dans une entreprise libérée.
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Jeunes Chercheurs du GDR MACS au congrès mondial de l’IFAC - JD MACS 2017