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Ève GOLOMER
PhD HDR sciences et arts de l’espace
Published on 9 May 2025 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2025.1282
A hydraulic system, built above the sixth terrace of the royal domain at the Château-Neuf of Saint-Germain-en-Laye, were highlighted among a grove of trees painted in the middle of the 17th century. The hypothesis is that the old Sloping Garden of this terrace planted with fruit trees, as described in archives, was likely to display some springs useful for their watering. This research supports the fact that at least one basin is being spotted both on oil on canvas and a notarized drawing. Over the centuries, decreasing water intake as well as low gardens’ maintenance on the north side, as noted for the springs of the fifth terrace, tree species growing there become wilder. It is likely that the proximity of the forest within the limit of the large Terrace of André Le Nôtre brought samaras, winged seeds of sycamore maples which then grew in a favourable biotope for them: namely on the slope of Le Pecq hill, in the park located in a private co-ownership. Currently, these trees turn out to be vegetal clues to attest this historic terrace. In that respect, a recent satellite view suggests the existence of a buried underground basin, in the area where young sycamore maples grew close together into a rounded shape as if they were to delineate this basin forming a barrier for their vigorous roots. Other nearby remains are being identified and may be connected to a possible formerly existing spring above this basin.
Un système hydraulique, aménagé en haut de la sixième terrasse du domaine royal du Château-Neuf de Saint-Germain-en-Laye, avait été mis en évidence parmi un bosquet d’arbres peint au milieu du XVIIe siècle. L’hypothèse est que l’ancien Jardin en Pente de cette terrasse, planté d’arbres fruitiers selon la description des archives, était susceptible de présenter des sources utiles à leur arrosage. Cette recherche apporte un argument pour le fait qu’au moins un bassin est repéré à la fois sur une huile sur toile et un dessin notarié. Au cours des siècles, l’apport en eau ayant diminué ainsi que l’entretien des jardins du côté nord des terrasses, comme il a été noté pour les sources de la cinquième terrasse, les espèces d’arbres s’y développant devinrent plus sauvages. La proximité de la forêt en limite de la grande Terrasse d’André Le Nôtre aurait apporté des samares, graines ailées d’érables sycomores qui ont alors poussé dans un biotope qui leur était favorable : sur la pente du coteau du Pecq, dans le parc d’une copropriété privée. Actuellement, ces arbres se révèlent être des indices végétaux pour attester cette terrasse historique. Ainsi, une vue satellite récente suggère l’existence d’un bassin enfoui sous terre à l’endroit où de jeunes érables sycomores se groupent en une figure arrondie comme s’ils circonscrivaient ce bassin constituant un obstacle pour leurs vigoureuses racines. D’autres vestiges proches sont en cours d’identification et pourraient être liés à une source qui aurait été présente au-dessus de ce bassin.
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Gravure bassin terrasse arbres fruitiers racines érables sycomores indices archéologiques