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Léa Hermenault
Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne UMR 7041 ArScAn équipe « Archéologies Environnementales »
Publié le 13 octobre 2017 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2017.0169
Les transactions foncières (divisions et regroupements parcellaires) mentionnées dans une série d’études de
topographie urbaine parisienne nous permettent d’appréhender le rythme de réhabilitation du bâti parisien après la guerre
de Cent Ans. Bien que rare et riche, ce corpus de données présente cependant l’inconvénient d’être mal daté. Des
méthodes statistiques nous permettent de gérer ces intervalles d’imprécision de datation. Nous avons testé quatre
méthodes différentes : la détermination de points moyens, l’utilisation des bornes inférieures puis supérieures des
intervalles, et enfin la méthode consistant à déterminer la probabilité d’occurrence de chacune des transactions par
année. Si toutes ces méthodes permettent de visualiser une même tendance générale, elles ne permettent pas toutes de
percevoir les rythmes avec la même subtilité, et ne s’avèrent pas toujours pertinentes. Nous montrons dans cet article
que la méthode des probabilités par année est la plus pertinente, et comment elle permet de montrer qu’après la guerre
de Cent Ans, un nombre important de regroupements de parcelles précède de quelques années la reprise des divisions
parcellaires, et que le rythme d’occurrence de ces dernières n’est pas similaire entre le centre et la périphérie de la ville.
Land transactions (partition into lots and land regrouping) mentioned in a group of Parisian urban
topography studies lead us to have a better understanding of Parisian buildings movement of rehabilitation after the end
of the One Hundred Years War. Despite its rarity and richness, this group of data has one major disadvantage : its date
isn’t precise. Some statistical methods allows us to manage properly these imprecise dating intervals. We have tested
four different methods : determination of midpoints, use of lowers and uppers interval boundaries, and then the method
which consists on examining for each year the probability of occurrence of each land transaction. If all of these methods
allow us to visualize the same trend, they can’t lead us to understand rythms with the same level of subtlety, and are not
always appropriate. We demonstrate here that the probability of occurrence method is the most relevant. Thanks to this
method, we show how a huge number of lands regrouping take place after the One Hundred Years War, few years before
the recovery of partition into lots, and that the rhythm of these ones isn’t similar between the center and the outskirts of
the city.
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