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Marie-Laure Malingre
URFIST
Morgane Mignon
MSHB
Cécile Pierre
SCD
Alexandre Serres
URFIST
Published on 19 February 2019 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2019.0336
In the last decade, political injunctions to curate and share research data have increased significantly. A survey conducted in 2017 in Rennes 2, a french Humanities and Social Sciences university, enabled us to question the habits and representations of the researchers in this matter, but also the term of “data” itself. Contrary to the idea that data are given, which is implicit in the french word “données”, the notion of “data” is far from being self-evident and actually proves to be complex and multifaceted. This article aims at showing that a triple redefinition and construction of research data is at stake in the discourses of researchers and institutional stakeholders: it operates at epistemological, intellectual and political levels. These concepts of data conflict with existing practices in the field.
La structuration et le partage des données s’imposent depuis cinq ans au monde de la recherche, à travers des injonctions politiques (de Horizon 2020 au Plan national pour la science ouverte). L’analyse de l’enquête menée en 2017 auprès des chercheurs de l’université Rennes 2 sur leurs pratiques, représentations et attentes en matière de données conduit à interroger le terme lui-même. Variable et complexe, contrairement à ce que suggère le mot « donnée », la notion ne va pas de soi. L’article s’efforcera de montrer qu’elle fait l’objet d’une triple construction, épistémologique, intellectuelle et politique, dans les discours des chercheurs et des acteurs institutionnels, en tension avec les pratiques constatées sur le terrain.
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