@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2021.0751, TITLE={La Dame de Lespugue et les avatars d’une femme de la préhistoire revisitée}, AUTHOR={Patrick Paillet, }, JOURNAL={Arts et sciences}, VOLUME={5}, NUMBER={Numéro 4}, YEAR={2021}, URL={https://openscience.fr/La-Dame-de-Lespugue-et-les-avatars-d-une-femme-de-la-prehistoire-revisitee}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2021.0751}, ISSN={2515-8767}, ABSTRACT={La « Vénus » ou plutôt, devrait-on dire, la « Dame » de Lespugue exhibe un corps dénudé dont les formes hypertrophiées, nées dans l’ivoire par le truchement de l’esprit et de la main d’un sculpteur de génie, ont nourri depuis sa découverte une abondante littérature scientifique, artistique et même poétique. Si la statuaire préhistorique nous réserve parfois des surprises esthétiques, soit parce ce qu’elle affiche ses prétentions naturalistes, soit parce qu’elle revendique une expression délibérément schématique, offre peu souvent une telle modernité expressive. On a tant dit et tant écrit sur cette vieille dame, dont les bonnes manières voudraient que nous taisions l’âge, mais qui affiche tout de même environ 25 000 ans, que le souffle d’éternité qui l’anime viendrait à disperser notre inspiration. Mais on ne saurait rester coi face à cette représentation idéelle de la femme qui défie le bon sens anatomique. Nous proposons dans ces quelques lignes de lever un coin du « voile » ou plutôt, devrait-on dire, du « pagne » qui n’a jamais rien caché de sa nudité réinventée.}}