@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2017.0166, TITLE={Visualisation de données sous forme de graphes en archéologie. Rencontre opérationnelle des archéologues d’ArkeoGIS et des écologues d’IndexMed}, AUTHOR={Romain David, Loup Bernard, Cyrille Blanpain, Alrick Dias, Jean-Pierre Féral, Sophie Gachet, Julien Lecubin, Christian Surace, Thierry Tatoni, }, JOURNAL={Archéologies numériques}, VOLUME={1}, NUMBER={Numéro 1}, YEAR={2017}, URL={https://openscience.fr/Visualisation-de-donnees-sous-forme-de-graphes-en-archeologie-Rencontre}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2017.0166}, ISSN={2515-7574}, ABSTRACT={Un point commun des études en archéologie, en écologie ou sur les systèmes sociaux est que la production de données est à la fois coûteuse et peu automatisée. Les suivis de longues séries temporelles et/ou à larges emprises spatiales sont difficiles à mener, dès lors qu’il faut recourir sur une longue durée à plusieurs observateurs. La robustesse et la reproductibilité de l’observation sont aussi plus difficiles à obtenir, voire impossibles en archéologie, même si les méthodes de modélisation se développent. Dans un cadre de production de données multi-sources, l’équivalence des systèmes d’observations et l’inter-calibration d’observateurs deviennent cruciales. Des approches intégratives, pluri- ou trans- disciplinaires, deviennent nécessaires à l’étude de systèmes où la production de données dans chaque discipline est discontinue, plus ou moins précise et mal répartie. Pourtant, toutes les variables (caractérisation des activités économiques, des installations humaines, études des productions, objets reconstitués ou découverts, données biotiques et abiotiques, cartographies des pressions anthropiques et naturelles, services rendus et ressentis, image sociétale...) de ces systèmes interagissent dans le temps et à chaque échelle spatiale. Après quelques années d’existence, ArkeoGIS agrège aujourd’hui 67 bases de données représentant plus de 50 000 objets (sites, analyses...). Fort de cette normalisation de l’information archéologique et paléo-environnementale, il nous a semblé important de tester de nouvelles méthodes de fouille de données, afin de mettre en évidence de possibles données « connexes » et complexes possiblement reliables à ces jeux de données. Le lien entre les extraits des bases agrégées au sein d’ArkeoGIS nous a permis de tester ces approches grâce à un prototype “open source” développé par le consortium IndexMed. Ce prototype permet la mise en place de liens entre objets de bases de données différentes. Le consortium IndexMed a pour objectif d’identifier puis de lever les verrous scientifiques liés à la qualité des données et à leur hétérogénéité. La représentation de l’information sous forme de graphe rend possible la prise en compte des données malgré leur disparité et sans les hiérarchiser, et permet d’améliorer la précision des outils d’aide à la décision utilisant des méthodes émergentes d’analyse de données (clustering collaboratif, classification collective, fouille de graphes, analyse de réseau, extraction de communautés). Adapter ces méthodes à l’archéologie nous permet d’aller audelà de la « simple » agrégation de données : ArkeoGIS peut donc aussi servir à alimenter les outils de fouille utilisés au sein de nos données et métadonnées.}}