@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2016.0100, TITLE={Stratégies d’innovation et dynamiques entrepreneuriales}, AUTHOR={}, JOURNAL={Technologie et innovation}, VOLUME={1}, NUMBER={Stimulateurs de l’entrepreneuriat innovant
}, YEAR={2016}, URL={https://openscience.fr/Strategies-d-innovation-et-dynamiques-entrepreneuriales-496}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2016.0100}, ISSN={2399-8571}, ABSTRACT={Dans le capitalisme industriel, l’innovation repose sur deux piliers : la maîtrise de la technologie et l’existence d’un esprit d’entreprise élevé. L’innovation vise à rentabiliser le capital investi par l’entrepreneur. Ce lien est analysé aux trois niveaux, macro (nation), méso (groupes, filières, régions) et microéconomique (entrepreneurial). L’évolution du capitalisme industriel est décomposée, en fonction des inventions majeures, en trois générations (1775-1875-1975). Chaque génération se déroule en deux phases. La phase extensive porte sur le transfert des inventions vers les techniques et les outils de production ; la phase intensive concerne le développement de biens de consommation et d’activités de services « modernes ». Le passage vers la phase intensive est facilité par l’idéologie promouvant le progrès technique et un nouvel ordre social, au nom de la modernité. L’entrepreneuriat est alors idéalisé, car facilitant cette transition. Mais les typologies d’entrepreneurs relativisent leur contribution effective au passage vers un nouvel ordre industriel, au travers de stratégies individuelles visant à des degrés très variables d’innovation. Cette question est finalement abordée en termes de politiques industrielles : politique générale des groupes industriels et financiers, politique gouvernementale et ministérielle, politique de développement technologique et entrepreneurial des régions.}}