@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2025.1294, TITLE={La conduction de la chaleur : Aspects historiques}, AUTHOR={André Bontemps, }, JOURNAL={Entropie : thermodynamique – énergie – environnement – économie }, VOLUME={6}, NUMBER={Numéro 1
}, YEAR={2025}, URL={https://openscience.fr/La-conduction-de-la-chaleur-Aspects-historiques}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2025.1294}, ISSN={2634-1476}, ABSTRACT={Dans cet article, après avoir rappelé la définition actuelle du terme « chaleur » on résume son évolution en se focalisant sur le mode de la conduction thermique. La notion de chaleur a été discutée dès l’antiquité que ce soit en Orient ou en Occident. D’abord basée sur les sensations de chaud et de froid la notion de chaleur a longtemps été confondue avec celle de température. Deux types de théories se sont développées parallèlement, les théories substantialistes et les théories mécanistes. Nous suivons la progression de ces deux types de théories depuis l’antiquité pour arriver aux théories actuelles. A l’origine étaient les catégorisations aristotéliciennes, puis on cite la théorie du phlogistique, celles du calorique et de l’éther pour lesquelles la chaleur est une substance mais on montre que dès l’antiquité le mouvement des corpuscules matériels a été également associé à la chaleur. Néanmoins, de nombreux chercheurs de la fin du 18ème siècle et du début du 19ème n’ont pas voulu prendre partie, comme Fourier, qui a formalisé la conduction dans son travail de pionnier et qui reste la référence. L’interprétation corpusculaire est désormais reconnue et a suivi l’évolution du reste de la physique avec l’apparition de la mécanique quantique. La conduction thermique a été ainsi associée aux interactions entre les particules ainsi qu’aux vibrations atomiques dans les solides. Dans ce contexte, l’introduction de la quasi-particule phonon a permis une grande partie des développements actuels.}}