Titre : Alliance Art-Science 1 : Tourbillonner avec les Eaux Auteurs : Joseph Tin Yum Wong, Revue : Arts et sciences Numéro : Numéro 1
Volume : 8 Date : 2024/09/11 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2024.1200 ISSN : 2515-8767 Résumé : La plupart des dinoflagellés ont des cycles de vie complexes (figures 5, 12), comprenant des cellules d’essaims libres, des formes coccoïdes non mobiles et des kystes au repos (figure 24,25). De nombreuses espèces présentent une bioluminescence (« larmes bleues » figures 15-19) et une toxicité concomitante qui peut s’accumuler tout au long de la chaîne alimentaire et se manifester par des syndromes d’intoxication humaine par les mollusques (Note 2). La plupart des formes libres sont mixotrophes, avec la capacité de photosynthèse et de collecte de nourriture à partir de la lumière. Les dinoflagellés symbiotiques forment une relation symbiotique avec les coraux ; l’arrêt des opérations bidirectionnelles entraînera le blanchissement des coraux (figures 11-14) et la disparition de nos écosystèmes de récifs coralliens. Les cellules de l’essaim de dinoflagellés ont des flagelles avec un mouvement tourbillonnant (grec = dino) (figures 1-4), et peuvent effectuer une migration verticale entre différents plans d’eau pour accéder à une meilleure parcelle de nutriments. De nombreuses espèces sont contre-intuitivement sensibles aux turbulences et ont tendance à s’agglomérer dans les eaux stagnantes, ou comme dans le cas des dinoflagellés symbiotiques, à l’intérieur de leurs hôtes coralliens habituels. Les vastes mers de « proliférations » de dinoflagellés se terminent souvent par des eaux peu profondes ou se transforment en kystes « au repos » qui coulent dans les sédiments benthiques et attendent un meilleur moment ; l’expérience de la vie, de la prolifération et du kyste des dinoflagellés est adoptée comme scénario dans cette « communion art-science. » Le thème principal étant le soi-même et Adieu ma concubine (figure 6). Les individus d’une prolifération, malgré les apparences, ne sont pas les mêmes, car les différentes parties du plan d’eau sont différentes. Certains sont plus près de la surface avec une irradiation et exposition, d’autres sont masqués par la prolifération et font face au benthique avec une condition anaérobie potentielle. La ou les moyennes mobiles sont composées de différents sois, les images exercées et préceptées de soi, peut-être photo-acclimatées et changeant de composition photopigmentaire. Adieu con combiner les différentes étapes du cycle de vie, ce sont tous les mêmes dinoflagellés, avec des épigénétiques et des transcriptomes différents. Éditeur : ISTE OpenScience