Titre : Jean Giono : la pensée panique comme anticipation d’une écologie littéraire ? Auteurs : Marion Stoïchi, Revue : Arts et sciences Numéro : N° Spé : Des sciences écologiques aux arts du paysage
Volume : 4 Date : 2020/01/14 DOI : 10.21494/ISTE.OP.2020.0448 ISSN : 2515-8767 Résumé : De son premier roman Colline à l’Iris de Suse, en passant par la nouvelle L’Homme qui plantait des arbres, la nature et le paysage ont une place prédominante dans l’oeuvre de Jean Giono. Si une part de la critique (et des lecteurs) a pu y voir une « merveilleuse leçon d’écologie », pour reprendre les termes de Dominique le Brun, d’autres se montrent plus prudents à l’instar de Jacques Chabot ou Walter Wagner. Car si l’on peut assimiler la pensée panique, le « rond du monde », chère à Giono, au concept morinien de « reliance », force est de constater l’absence d’engagement écologiste au sens politique. Ainsi, peut-on parler d’une écologie littéraire dans l’oeuvre de Jean Giono et selon quelles modalités ? Éditeur : ISTE OpenScience