@ARTICLE{10.21494/ISTE.OP.2020.0498, TITLE={La géométrie et la vie des formes}, AUTHOR={Ruth Scheps, }, JOURNAL={Arts et sciences}, VOLUME={4}, NUMBER={Numéro 2
}, YEAR={2020}, URL={http://openscience.fr/La-geometrie-et-la-vie-des-formes}, DOI={10.21494/ISTE.OP.2020.0498}, ISSN={2515-8767}, ABSTRACT={Envisagée globalement, la vie des formes montre une même tendance à la complexification pour les formes naturelles et pour les formes géométriques résultant des mathématiques ou de l’art, avec une nette accélération pour ces dernières à l’époque moderne. Depuis le début du XXème siècle, les avancées géométriques (géométries non-euclidiennes, théorie des catastrophes, géométrie algorithmique, théorie fractale) ont inspiré les artistes, en particulier ceux de l’abstraction géométrique à travers tous ses avatars – du suprématisme jusqu’à l’art numérique, en passant par l’art optique, l’art cinétique, l’art conceptuel et le minimalisme. Cet article aborde la « vie des formes » de façons multiples : statuts respectifs de la forme et de la formation dans la nature, les arts et les sciences ; rôle du temps et du mouvement dans la perception des formes ; difficulté de l’idée de forme, aux échelles dimensionnelles extrêmes ; pertinence des notions de bord et de contenu en tant que critères déterminants des formes mathématiques ou artistiques ; limites de l’approche géométrique pour la connaissance des formes. On avancera enfin l’hypothèse d’une vie des formes excédant la géométrie, et exigeant une approche sensorielle ou spirituelle.}}